Si vous ne les connaissez pas encore les KPI (Key Performance Indicator) sont en réalité des indicateurs de performance pour votre site, ou vos campagnes. Ils vous permettront de connaitre l’efficacité de votre contenu, de connaitre les réactions de vos prospects et clients à son égard, de connaitre vos résultats pour les rendre meilleurs et finalement de se rapprocher au maximum de vos objectifs.
Pour ne pas être submergé par la multitude d’indicateurs disponibles, et parce qu’il n’est pas pertinent de tous les suivre, nous avons choisi de vous présenter les trois principaux.
Dans cet article, vous trouverez une définition, une formule de calcul et une liste de conseils pour chaque KPI.
Quoi de plus agaçant que de passer du temps sur une campagne emailing pour qu’une partie tombe dans les SPAM ? Pour éviter l’envoi de mails inutiles, nous vous conseillons de commencer par travailler votre délivrabilité.
Définition : Le taux de délivrabilité représente la proportion d’emails considérée comme étant réellement parvenue à vos contacts.
Cette dernière est peut-être bien plus faible que vous l’imaginez. En effet en moyenne, en France, 50 à 70 % des mails envoyés sont identifiés comme étant des spam ! On ne dirait pas, mais c’est considérable quand on sait qu’en 2017, on estimait à 133,79 milliards le nombre d’emails routés.
Formule de calcul : Taux de délivrabilité = nombre de mails délivrés / nombre de mails envoyés
Plus cet indicateur est élevé et plus il reflète un gage de qualité de votre base de contacts et de votre mail. Si votre dernière campagne emailing fait apparaître un faible taux de délivrabilité, vous pouvez suivre ces quelques conseils :
Il est tout à fait indispensable d’avoir une base de contacts soignée et de qualité. A quoi bon envoyer des emails si l’adresse de votre destinataire est erronée ou inactive ? Entretenir votre base de contacts régulièrement à l’aide des informations recolletées, notamment à l’aide de chatbots ou de formulaires, vous permettra de monter en efficacité.
Si ce n’est pas le cas et que vos abonnés ne savaient pas qu’ils allaient recevoir des emails ou qu’ils ne vous ont pas identifié immédiatement, il y a des chances qu’ils vous basculent dans les SPAM. Pour obtenir le opt-in de vos prospects et clients, c’est à dire leur consentement explicite, incluez dans votre premier échange une case leur permettant de cocher et d’y adhérer.
Attention à ne pas basculer du mauvais côté ! Si vous pratiquez ce que je viens de décrire précédemment, vous risquez de tomber dans les blacklists, et ça ne présage rien de bon. C’est une liste de “spammeurs” dont les emails se retrouvent automatiquement dans les emails indésirables.
DKIM est l’acronyme de « Domain Keys Identified Mail » en anglais. Il s’agit d’une clé que l’on inscrit au début de l’email afin d’attester de l’authenticité de votre nom de domaine.
SPF, soit « Sender Policy Framework » est un système de validation qui permet aux services de messagerie (comme Gmail, Yahoo, etc.) de vérifier si le message qui leur parvient a été envoyé depuis un serveur autorisé.
Pour la délivrabilité c’est ok, et votre email est bien parvenu à la boite mail, mais ce n’est pas tout ! Vous devez également augmenter les chances que votre email soit ouvert. En plus, quelle satisfaction d’avoir un bon taux d’ouverture après avoir consacré tant d’énergie à le faire parvenir au bon endroit.
Définition : Le taux d’ouverture est la proportion d’emails qui ont effectivement été ouverts.
Formule de calcul : Nombre d’emails ouverts / Nombres d’emails délivrés (c’est à dire arrivés dans la boite mail)
L’objectif est de parvenir au taux d’ouverture le plus important possible, sachant qu’il varie selon les secteurs, le type d’email, la taille et la qualité de votre base de données ou encore la fréquence d’envoi. Notons tout de même qu’un bon taux d’ouverture devrait se situer entre 15 et 29%, le taux d’ouverture moyen se situant aux alentours de 22%. (Source Sendinblue)
Voici quelques conseils pour remplir vos objectifs de taux d’ouverture :
Envoyez le bon email au bon contact. Si vous parvenez à cibler de manière précise les destinataires de votre email, il aura beaucoup plus de chances d’être pertinent et donc lu. Pour y voir plus clair : Comment segmenter sa base de contacts ?
Effectivement, l’heure d’envoi est un facteur impactant le taux d’ouverture. Quelques règles de bon sens consisteraient à dire qu’il faut éviter d’envoyer des mails le week-end ou le lundi matin, ou en toute fin de journée. Pour aller plus loin, on sait par exemple que le mardi est la journée de la semaine à privilégier pour l’envoi. Quant aux horaires, on estime que la plage horaire 9h-11h donnerai de meilleurs résultats, puis au retour du déjeuner vers 14h.
Commençons par l’expéditeur. Si l’expéditeur n’est pas facilement identifiable ou qu’il semble louche, ça dissuade l’ouverture. Préférez un prénom plutôt que le nom de votre entreprise en premier.
Ensuite, l’objet et la pré-header (phrase qui succède souvent l’objet d’un email dans l’aperçu de votre boîte de réception ) doivent refléter le message de votre email et doivent être adaptés au type d’email que vous souhaitez envoyer. Vous pouvez procéder à du A/B testing pour le nom de l’expéditeur, l’adresse d’expédition (évitez les adresses de type noreply), l’objet et le préheader.
On a travaillé la délivrabilité, le taux d’ouverture et on arrive à un élément particulièrement important. Ouvrir votre email c’est bien, mais effectuer l’action requise c’est quand même mieux si votre objectif est la conversion. Ne laissez pas vos leads s’arrêter là, et augmentez votre taux de clics.
Définition : le taux de clics est le pourcentage de destinataires qui a cliqué sur un ou plusieurs liens dans un e-mail.
Formule de calcul : (nombre de clics total ou de clics uniques ÷ nombre d’e-mails livrés) x 100
Pour référence, un bon taux de clics se situerait aux alentours de 3%. En revanche en dessous de 1%, il est considéré comme faible.
Une fois que votre abonné a ouvert votre email, donnez-lui envie en jouant sur l’aspect visuel. Voici quelques conseils pour améliorer votre performance précédente :
C’est en réalité devenu la base de l’emailing marketing. Le bon texte adressé à la bonne personne vous offrira nécessairement de meilleures performances qu’un texte éditorial. La personnalisation commence dès l’objet de votre mail, à l’aide de jetons personnalisables, et se poursuit dans le corps de l’email. Sans eux, il devient plus difficile d’espérer une conversion.
Ces boutons qui “poussent à l’action” doivent être situés à des endroits stratégiques de votre mail, c’est à dire souvent vers la fin. De plus, il faut travailler leur apparence en adaptant leur taille, leur couleur et leur message. Pensez également à les adapter aux supports mobiles, et de manière plus générale votre email tout entier puisque d’après la dernière étude de Litmus, 47 % des emails sont ouverts sur mobile à l’heure actuelle.
Leur quantité et leur placement doivent être réfléchis de manière à ne pas en faire trop, ni pas assez. Notez que plus vous montrez d’images, moins le taux de clics sera élevé selon Hubspot.
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